Dr Viviane Pons sur Twitter : “Racisme ordinaire : une amie vient de se faire “engueuler” par la proprio de l’appart qu’elle voulait louer car elle ne l’a pas prévenue qu’elle “n’était pas française” , ce que la proprio a pris pour une tromperie. Mon amie est française, elle est noire…” / Twitter — Liens en vrac de sebsauvage

Source : Dr Viviane Pons sur Twit­ter : “Racisme ordi­naire : une amie vient de se faire “engueu­ler” par la pro­prio de l’ap­part qu’elle vou­lait louer car elle ne l’a pas pré­ve­nue qu’elle “n’é­tait pas fran­çaise” , ce que la pro­prio a pris pour une trom­pe­rie. Mon amie est fran­çaise, elle est noire…” / Twit­ter — Liens en vrac de seb­sau­vage

Une per­sonne pro­prié­taire, donc qui pos­sède un loge­ment, et qui décide de le louer à quel­qu’un, je trouve nor­mal que ce pro­prié­taire décide de qui il veut mettre dedans.

Que le cri­tère soit la cou­leur de peau est bien enten­du un pro­blème, mais on ne peut pas le repro­cher au pro­prié­taire en fait, il est en droit d’accepter/refuser n’im­porte qui sans se jus­ti­fier.

Si j’a­vais la peau noire et qu’on me refuse un loge­ment à cause de cela, je pense que la meilleure réac­tion n’est pas de se dire qu’on nous refuse quelque chose à cause d’un cri­tère débile, mais de se pen­ser très heu­reux de ne pas don­ner d’argent à quel­qu’un de raciste et donc con par défi­ni­tion.

J’ai sou­ve­nir d’un loge­ment que j’ai pu louer parce que je n’é­tais pas noir, le pro­prié­taire me l’a­vait clai­re­ment annon­cé. À l’é­poque étu­diant sans le sou, j’ai pris l’ap­par­te­ment. Je n’ai eu que des sou­cis avec le pro­prié­taire. Quand on est con, on l’est tou­jours et avec n’im­porte qui, même si bien sûr des caté­go­ries de per­sonnes en prennent plus dans la gueule que d’autres évi­dem­ment.