Si seulement mes enfants pouvaient ne pas apprendre « le masculin l’emporte toujours sur le féminin » | Slate.fr — Liens en vrac de sebsauvage

Source : Si seule­ment mes enfants pou­vaient ne pas apprendre « le mas­cu­lin l’emporte tou­jours sur le fémi­nin » | Slate.fr — Liens en vrac de seb­sau­vage

Pour avoir fait la leçon il y a quelques jours, j’ai été quand même bien embê­té. Que faut-il dire ?

Le mas­cu­lin l’emporte sur le fémi­nin, c’est un fait, c’est une règle, qu’est-ce qu’on peut y faire ? “on accorde comme si y’a­vait pas de fémi­nin” ? C’est mieux ?

Après une règle de gram­maire reste une règle de gram­maire, c’est pas valable pour les rela­tions humaines, ce que j’ai expli­qué.

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5 comments

  1. Tu peux tout faire : tu leur apprends la règle et tu fais un petit apar­té comme quoi c’é­tait dif­fé­rent avant (règle de proxi­mi­té) et abor­der le pour­quoi etc.

  2. Mh… essaye de pas­ser par un autre terme que « l’emporte » ou « domine » ?

    Per­so j’aurais dit quelque chose comme « dans ce cas d’un sujet mixte, le verbe et le com­plé­ment s’accordent au mas­cu­lin ».
    Ça ne résout pas le pro­blème de fond, mais ça abo­lit déjà l’idée de « mas­cu­lin domi­nant » dans l’énoncé de la règle gram­maire, ce qui est déjà un petit pas en avant.

    Et si un gosse demande « pour­quoi ? », tu peux ajou­ter que le choix a été fait de la sim­pli­ci­té : les accords mas­cu­lins sont sou­vent plus simples que les accords au fémi­nin (pas de « e »).

    Et s’il trouve un contre-exemple, dis lui que cette sim­pli­ci­té, bien que non abso­lue mais néan­moins majo­ri­taire, a été géné­ra­li­sée par l’Académie, là aus­si pour sim­pli­fier (plu­tôt que d’avoir du 90/10, avec 90% des formes plus simples au mas­cu­lin et 10% plus simples au fémi­nin, ils ont déci­dé de tout mettre au mas­cu­lin parce qu’il y avait plus de formes simples au mas­cu­lin).

    Et si on fait remar­quer qu’on devrait accor­der en fonc­tion du nombre de femmes et du nombre d’hommes dans le sujet (le plus grand nombre rem­por­tant le droit de l’accord avec son genre), dis lui que ça serait logique, mais pas très simple : rien que dans une classe de 20 gamins, ça pren­drait du temps de comp­ter les filles et les gar­çons, alors laisse lui ima­gi­ner dans une foule de 5000 per­sonnes^^

    Et si on demande pour­quoi les formes mas­cu­lines sont plus simples que les formes fémi­nines (moins de lettres, pas de ter­mi­nai­son par­ti­cu­lière, etc.), là par contre je n’aurais d’autres sug­ges­tion que de l’inscrire à un cours de Latin/Grec, car la langue s’est juste « faite comme ça » (et à la limite en don­nant des exemples de langues dif­fé­rentes qui font l’inverse : où tout soit par défaut au fémi­nin, voire au neutre).

    ==

    La règle de proxi­mi­té serait mieux, on est tous d’accord (et en plus ça serait plus simple, pour apprendre, je pense), mais elle ne fait pas (plus) par­tie de la langue fran­çaise à ce jour.

  3. Sacré Timo, tu as tout com­pris à l’o­ri­gine de la lutte pour l’é­ga­li­té homme-femme :)

    Au XVIIè siècle, l’A­ca­dé­mie n’a pas “sim­pli­fié”, c’est légè­re­ment plus com­plexe LOL.
    Elle a juste pro­fi­té du fait d’har­mo­ni­ser la langue pour virer tout ce qui don­nait de l’im­por­tance aux femmes, rien de grave donc :)

  4. @le hol­lan­dais volant :
    Des bonnes idées, mer­ci !

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