Plus de 400 voitures-radars sillonnent incognito les routes de France  

Quelque 10 % des 400 voi­tures-radars qui flashent dis­crè­te­ment dans le flot de la cir­cu­la­tion sont conduites par des socié­tés pri­vées. La liste des régions concer­nées par l’externalisation des relé­vés auto­ma­tiques d’excès de vitesse aug­mente.

Source : Plus de 400 voi­tures-radars sillonnent inco­gni­to les routes de France  

Je trouve ces voi­tures bana­li­sées extrê­me­ment anxio­gènes. Main­te­nant, pour dou­bler une voi­ture, il faut l’a­na­ly­ser et se deman­der si ce n’est pas une voi­ture radar. Durant ce temps d’a­na­lyse, l’at­ten­tion n’est plus sur la route et son envi­ron­ne­ment.

Est-ce que ces voi­tures flashent uni­que­ment quand elles roulent exac­te­ment aux limi­ta­tions ? Si la voi­ture roule à 80 sur une route à 90, qu’on la double pen­dant quelques secondes en mon­tant à 100 et se sta­bi­li­sant ensuite à 90, elle nous flash ?

Un radar fixe à une marge d’er­reur de 5%, quelle est la marge d’er­reur de ce type de véhi­cule ?

Pour­quoi don­ner le contrôle de ces véhi­cules à des socié­tés pri­vées, qui par défi­ni­tion sont là pour se faire de l’argent ?

Pour­quoi mettre un flash invi­sible ? Pour ne pas emmer­der la voi­ture radar de colère ? Où est la péda­go­gie si on ne reçoit qu’une amende ? Et ce n’est pas en me disant que j’ai été fla­shé au kilo­mètre 32 de la route 12 à 14h28 que ça va m’ai­der à com­prendre ce que j’ai mal fait.

Je crois qu’il faut arrê­ter de se voi­ler la face, la conduite auto­mo­bile est morte en France, la voi­ture est un gouffre finan­cier, que ce soit à l’a­chat, à l’en­tre­tien, où la pro­ba­bi­li­té tou­jours plus grande de se faire fla­sher et donc payer. J’ai vrai­ment hâte que toutes les voi­tures soient auto­ma­ti­sées, que les infrac­tions soient de l’his­toire ancienne pour ne plus finan­cer cette mafia de la route.

Per­son­nel­le­ment en plus de 10 ans de conduite je n’ai jamais eu d’in­frac­tion du code de la route, mais ce serait men­tir que de dire que je n’ai jamais dépas­sé les limi­ta­tions, que ce soit vou­lu ou non d’ailleurs.