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Mar­rant, moi c’est plu­tôt l’in­verse depuis quelques temps, je reviens au papier. Et ce pour plu­sieurs rai­sons, un peu bizarres, mais très per­son­nelles :

  • Je me lasse de l’ap­pa­reil. Certes la liseuse est un outil, mais il arrive tou­jours un moment où j’ai envie de chan­ger, où ma curio­si­té me pousse à aller voir ce qu’il se fait sur le moment.
  • La bat­te­rie de la liseuse n’est pas fiable : il m’est arri­vé plu­sieurs fois d’a­voir des sur­prises, et avec plu­sieurs modèles de liseuses (Ama­zon, Fnac…). Les bat­te­ries sont sen­sibles au chaud/froid et chan­ge­ment de tem­pé­ra­ture. Avant un voyage en Islande l’é­té der­nier par exemple, j’a­vais char­gé la bat­te­rie à fond. Avec la soute de l’a­vion ou du froid de l’Is­lande, la bat­te­rie s’est retrou­vée déchar­gée en arri­vant. Je fai­sais du trek avec tente à mon­ter chaque soir, bin ma liseuse, je n’ai jamais pu la rechar­ger ! J’é­tais dégou­té parce que le soir pas­sé 19h, il fai­sait nuit noire.
  • Livre un livre, c’est comme par­cou­rir une mon­tagne russe : la pre­mière moi­tié du livre repré­sente 70% de mon temps de lec­ture. Comme si je galè­rais à atteindre la moi­tié, et pas­sé celle-ci, y’a une sorte d’ex­ci­ta­tion qui s’ins­talle, je lis plus vite, de manière plus immer­sive, avec sou­vent une perte de notion du temps. Tous mes livres m’ont fait cet effet. Sur une liseuse, j’ai la sen­sa­tion d’être tou­jours sur la pre­mière page. J’ai plus de mal à m’im­mer­ger dans la liseuse.
  • Un livre, mal­gré tout, a une âme. Il vit, il a une odeur, il pro­cure des sen­sa­tions phy­siques. J’as­si­mile le livre avec son sup­port. Je me rap­pelle tout autant de l’his­toire d’Har­ry Pot­ter que du livre où je l’ai lu, avec les paillettes dorées du titre “Har­ry Pot­ter” qui s’ef­fa­çaient à cause de ma mani­pu­la­tion du livre… Chaque livre est unique, ce que je ne retrouve pas sur la liseuse.

Je n’ai pas aban­don­né la liseuse pour autant. Elle me sert à décou­vrir des livres (parce que c’est cher !), ou dépan­ner si je suis limi­té en poids. Mais dès que j’ap­pré­cie le livre, je vais l’a­che­ter. Quelle ne fut pas ma sur­prise par exemple de décou­vrir l’é­pais­seur de Metro 2033 !

Certes, gar­der des livres, ça prend de la place, mais c’est comme un album pho­to, chaque livre est une période de vie et autant de sou­ve­nirs.

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3 comments

  1. +1 prin­ci­pa­le­ment pour le der­nier point : l’odeur, les pages qui se tournent, la tex­ture…

    Je n’ai jamais eu de liseuse, mais j’ai déjà lu des­sus, et c’est pas pareil.

    Peut-être qu’on s’y fait à par­tir d’un moment. Énor­mé­ment de gens n’ont aucun sou­cis, mais per­so ça va jusqu’à gêner ma lec­ture.

    Quant à l’argument d’avoir toute sa biblio­thèque dans la poche… ben… je lis rare­ment ma biblio­thèque quand je fais 2h de train. J’ai tou­jours un livre dans mon sac et c’est celui que je lis sur le moment. Il me suf­fit.

  2. Pareil.
    Bien que je sois ultra-connec­té je ne pour­rais jamais me pas­ser des livres, je suis même encore abon­né à un maga­sine papier, c’est dire !
    Je n’ai jamais res­sen­ti l’en­vie de pos­sé­der une liseuse.

  3. Mar­rant, per­so je lis aus­si bien sur papier que sur liseuse, pas d’é­cran rétro-éclai­ré mais ça ne me gène pas plus que ça.

    J’ai dévo­ré une bonne 20aine de livres sur liseuse sans pro­blème jusque main­te­nant, pour­tant j’ap­pré­cie autant que vous la nos­tal­gie liée au papier mais le confort est le même au final, voire d’a­van­tage avec la pos­si­bi­li­té de modi­fier la taille de la police.

    Les seuls bou­quins que je pré­fère en papier sont des livres tech­niques parce que je peux faci­le­ment les anno­ter mais ne pas pou­voir recher­cher un pas­sage par­ti­cu­lier avec une simple “recherche” c’est assez fas­ti­dieux, sur­tout quand le livre fait plus de 300 pages.

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