Mon top 3 jeux vidéo de l’année 2018

Les 3 jeux qui vont suivre sont des jeux qui m’ont pro­fon­dé­ment mar­qué. J’ai joué à plu­sieurs dizaines de jeux cette année, et ces 3 là ont su très rapi­de­ment sor­tir du lot.

Point com­mun de ces 3 jeux ? Une fois le jeu arrê­té, j’ai conti­nué de pen­ser à eux, en ayant hâte d’y retour­ner, comme pour un bon bou­quin.

Il ne s’a­git pas for­cé­ment de jeux sor­tis en 2018, mais bien de jeux que j’ai fait cette année là. Les 3 jeux ne sont pas clas­sés.

Return of the Obra Dinn

Lokoyote a éga­le­ment été sous le charme de ce jeu et a fait un article com­plet que je vous invite for­te­ment à aller lire.

Le jeu se passe au début des années 1800. L’O­bra Dinn, un bateau, dis­pa­rait mys­té­rieu­se­ment en pleine mer. 5 ans plus tard, le voi­là qui réap­pa­rait. Vous incar­nez un expert de l’as­su­rance de la Com­pa­gnie bri­tan­nique des Indes orien­tales, et vous devez faire la lumière sur ce qu’il s’est pas­sé sur ce bateau.

Plu­sieurs élé­ments rendent ce jeu unique. Tout d’a­bord, gra­phi­que­ment. Le jeu simule un ren­du Com­mo­dore 64 ou Apple II et c’est vrai­ment très, très impres­sio­nant. Vous allez vous bala­der dans les scènes de crime qui seront figées à l’ins­tant de la mort, et vous pour­rez libre­ment vous bala­der autour afin de faire toute la lumière. Le sound desi­gn est aus­si incroyable. Vous allez entendre la vie sur ce bateau, avec l’é­qui­page qui tra­vaille, les dif­fé­rents accents, etc.

Le jeu peut se résu­mer à un jeu d’en­quête où aucun détail n’est lais­sé au hasard. Vous devrez trou­ver, pour chaque corps, de qui il s’a­git, com­ment il est mort, et qui l’a tué. Et il y a 60 membres d’é­qui­page.

Si vous aimez les jeux qui ne vous prennent pas par la main, où vous allez devoir faire des déduc­tions, enquê­ter à votre façon, avoir ce fris­son quand vous décou­vri­rez com­ment telle per­sonne est morte, et assis­ter à un spec­tacle mar­quant, fon­cez, le jeu ne coûte que 16€ en plein tarif sur GoG.

 

FrostPunk

Mon 2e jeu mar­quant de cette année.

Dans Frost­Punk, vous allez gérer une colo­nie expa­triée d’un Londres de fin du XIXè siècle. Le monde connait une période gla­cière. Londres a fait creu­ser des trous dans les terres gla­cées du nord, avec en son centre une grosse chau­dière. Vous allez gérer une de ces colo­nies.

Votre seul enne­mi, dans Frost­Punk, est le froid. Il va fal­loir étendre votre colo­nie tout en réus­sis­sant à chauf­fer suf­fi­sam­ment tout le monde.

Il va fal­loir rendre heu­reux vos citoyens, ain­si que leur don­ner de l’es­poir. Ces deux jauges sont à sur­veiller régu­liè­re­ment, car un mécon­ten­te­ment trop éle­vé ou un espoir trop faible est syno­nyme d’ex­clu­sion de leur chef, et donc de vous.

Vous pour­rez faire pas­ser des lois, et donc faire des choix : allez vous faire tra­vailler les enfants ? Com­ment allez-vous gérer vos malades ? Pré­fé­rez-vous ins­tau­rer la foi, ou un régime tota­li­taire ? Quels seront les horaires de tra­vail ? etc.

Très rapi­de­ment, vous pour­rez envoyer des éclai­reurs explo­rer les alen­tours, et décou­vrir com­ment les autres colo­nies se débrouillent.

Il s’a­git d’un jeu de stra­té­gie et de ges­tion, où il est pos­sible de mettre la pause pour prendre le temps de tout pla­ni­fier cor­rec­te­ment. Aucun skill n’est donc à pré­voir, juste de la pla­ni­fi­ca­tion à court et long terme.

J’ai vrai­ment eu un affect par­ti­cu­lier avec ce jeu. Ma pre­mière par­tie s’est sol­dée par un échec au bout de 40 minutes de jeu, tout le monde est mort de froid. Ma deuxième par­tie a duré envi­ron 3h, j’ai été des­ti­tué de mon rôle de diri­geant, car je n’ai pas réus­si à faire remon­ter la pente à mes citoyens trop dépri­més, et tout le monde a fini par mani­fes­ter dans les rues. Ma 3è par­tie a elle été jus­qu’au bout du pre­mier scé­na­rio après 12h de jeu envi­ron. Il y a 5 scé­na­rios dif­fé­rents, plus un mode infi­ni.

Ce jeu m’a mis dans la peau d’un diri­geant d’une grande entre­prise. J’ai appris par exemple à attendre la fin d’une jour­née de tra­vail avant de virer un employé, à faire construire des nou­veaux bâti­ments le soir après le tra­vail, à gérer les flux d’ou­vriers et d’in­gé­nieurs. Vous allez devoir faire de nom­breux choix moraux.

On se prend d’af­fec­tion pour nos citoyens, on veut les rendre heu­reux, tout en com­bat­tant le froid qui devien­dra de plus en plus mor­tel.

Le jeu se base sur un uni­vers steam­punk, avec 5 niveaux de recherche pour des infra­struc­tures tou­jours plus per­for­mantes et impres­sion­nantes visuel­le­ment. Car oui, le jeu est très, très beau.

Comme un bon livre, ce jeu m’a occu­pé l’es­prit comme jamais, et la fin du pre­mier scé­na­rio une période de deuil s’en est sui­vie. Mais je sais que j’y revien­drai pour explo­rer les autres scé­na­rios.

Un de mes gros coups de coeur de l’an­née.

Le jeu est dis­po­nible sur GoG.

Etrian Odyssey IV

Avant toute chose, on lance la lec­ture de l’OST, il s’a­git du thème du pre­mier laby­rinthe :

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OST d’E­trian Odys­sey IV

Nous pas­sons cette fois-ci sur un RPG d’une console Nin­ten­do, la 3DS.

Etrian Odys­sey IV est donc le qua­trième épi­sode de la série, mais le 1er sur 3DS. Il s’a­git d’un jeu de type dun­geon craw­ler.

Vous allez devoir explo­rer des laby­rinthes rem­plis de sur­prises et d’en­ne­mis retors. Sur l’é­cran du bas de votre console, vous devrez tra­cer le plan du laby­rinthe, seule carte du jeu. Sur l’é­cran du haut, un RPG tour par tour plus clas­sique. Il s’a­git d’un jeu de rôle au sens pre­mier du terme : à vous de construire votre équipe, en leur don­nant un nom, une classe (guer­rier, magi­cien, soi­gneur, chas­seur, tank, etc) et en vous fixant votre objec­tif.

Ce jeu est com­plè­te­ment dépay­sant, et l’ex­plo­ra­tion est pré­pon­dé­rante. On a tou­jours la curio­si­té d’al­ler décou­vrir un peu plus loin ce qu’il se trame. La force de ce jeu repose sur une his­toire simple (aller tou­jours plus loin dans le laby­rinthe), mais tou­jours très bien racon­tée, avec des détails et des des­crip­tions.

L’his­toire prin­ci­pale est certes simple, mais elle sera accom­pa­gnée par de nom­breuses quêtes annexes que l’on prend tou­jours plai­sir à faire.

Les déve­lop­peurs ont été très ingé­nieux dans la construc­tion des laby­rinthes, et sans spoi­ler, le jeu se renou­velle très régu­liè­re­ment et il y a très peu de las­si­tude.

Les musiques vous accom­pa­gne­ront constam­ment, entre rifs de gui­tare élec­trique sur les com­bats, petite musique au vio­lon dans les menus…

Si vous avez une 3DS et que vous ne connais­siez pas cette série, je vous invite à aller télé­char­ger la démo sur le store de la console.

Il s’a­git pour moins clai­re­ment d’un jeu sus­cep­tible de pro­vo­quer l’a­chat de la console.

Pré­voyez plu­sieurs dizaines d’heures avant d’en voir le bout, pour ne pas dire une cen­taine.

Sans plus attendre, voi­ci un trai­ler :

Etrian Odys­sey IV : Legends of the Titan : Launch Trai­ler
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Conclusion

Encore une année riche en jeux vidéo. Aucun jeu mobile ne m’a mar­qué, aucun jeu exclu­sif Switch ne m’a mar­qué non plus. Aucun jeu Steam non plus.

Et vous, quel est votre ou vos jeu.x préféré.s de cette année ?

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3 comments

  1. Pour ma part Obra Dinn a vrai­ment été une bonne claque !
    N’ayant pas tes­té énor­mé­ment cette année, j’a­joute GRIS que j’ai trou­vé très poé­tique mais faut que je teste Frost­punk à l’oc­case.

  2. Moi GRIS je suis res­té assez miti­gé, y’a de bons moments mais aus­si pas mal de moments assez chiants, et j’ai par­fois assez galé­ré à trou­ver mon che­min. J’ai pas été tant immer­gé que ça au final.

  3. Man­gez du Frost­punk, c’est que du bon !

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