L’Homme est herbivore, la connerie du jour

Aujourd’­hui, je tombe sur cet article : L’Homme est Her­bi­vore, la preuve par 16.

Mais quelles conne­ries il ne faut pas entendre !

Heu­reu­se­ment, cer­tains sont là pour remettre un peu de véri­tés là-des­sus…

L’Homme est végé­ta­rien, non mais fran­che­ment _ _’

On peut la faire simple, l’Homme ne DIGERE PAS les plantes. Rien. Aucune. La salade, c’est bon, mais on ne la digère pas.

Et alors affir­mer que l’on n’a pas besoin de viande/poisson, et donc de pro­téines ani­males, faut vrai­ment pas être malin. Faut croire qu’on syn­thé­tise tous les acides ami­nés. Et dire qu’on est végé­ta­rien, c’est une sacré insulte pour tous les cher­cheurs de bio­chi­mie, qui per­mettent de nour­rir tout le monde ET de soi­gner en connais­sant notre méta­bo­lisme. Et encore, on pour­rait aus­si par­ler des acides gras, de la vita­mine B, du fer… tous appor­tés par la viande/poisson.

Le prin­ci­pal sujet de recherche chez les bio­chi­mistes actuels (et je le sais bien car j’en suis un !) est de trou­ver une solu­tion pour four­nir des pro­téines à la popu­la­tion qui est tou­jours crois­sante, alors qu’on a atteint les ren­de­ments maxi­maux pour les éle­vages de viande. Des pro­téines, pas de la salade !

L’Homme pré­his­to­rique devait chas­ser la salade avec ses lances…

Enfin bref, comme dit Kevin, on pour­rait reprendre tous ses “argu­ments” et les contrer, mais ça n’en vaut même pas la peine tel­le­ment c’est un ramas­sis de conne­ries.

Autant je suis d’ac­cord que dans l’ab­so­lu on pour­rait trou­ver un moyen de ne plus man­ger de la viande (en trou­vant une autre source de pro­téines : insectes, bac­té­ries (atten­dez-vous à man­ger des bac­té­ries pour les moins for­tu­nés…)), mais je ne suis abso­lu­ment pas d’ac­cord sur le fait qu’on soit végé­ta­rien. Pour l’ar­ticle le pro­blème n’est pas de man­ger de la viande, mais qu’on mange des pro­téines.

Et puis je vou­drais te dire : toi qui dis que les bébés ne mangent pas de viande, sais-tu que les mamans pan­das font bouf­fer leur merde à leurs bébés pour leur don­ner leur flore bac­té­rienne afin qu’ils puissent digé­rer les plantes ? Je t’in­vite donc à faire bouf­fer ta merde à tes gamins, à défaut de leur don­ner des pro­téines. Ils seront tou­jours en meilleure san­té qu’en leur fai­sant bouf­fer des pis­sen­lits.

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3 comments

  1. Je suis végé­ta­rien, mais je suis assez fon­da­men­ta­le­ment d’ac­cord avec votre article.
    Il faut dire que je le suis par goût, donc je n’ai pas de convic­tion, de croyance aveugle qui m’empêche de rai­son­ner.
    Et aus­si, je ne suis pas végé­ta­lien. Donc je tape lar­ge­ment dans les pro­téines appor­tées par les oeufs et les pro­duits lai­tiers (je ne crois pas pou­voir me pas­ser un jour des crêpes ! ;) .
    J’ai 3 enfants, et je ne leur prône nul­le­ment d’être végé­ta­rien : il m’im­porte qu’ils choi­sissent “libre­ment” leur régime ali­men­taire futur.
    Mais je leur incul­que­rai les pro­blèmes éco­lo­giques glo­baux, le fait que man­ger trop de viande ou de pois­son implique direc­te­ment un épui­se­ment des res­sources de la pla­nète, que cer­taines condi­tions d’é­le­vage sont une honte à l’é­tat d’a­van­ce­ment pro­cla­mé de notre civi­li­sa­tion, etc…
    Pour ma part, je consi­dère donc que le régime ali­men­taire doit être un choix per­son­nel :
    — omni­vore, mais en pre­nant en compte le pro­blème de la pro­duc­tion mon­diale de pro­téines, et le fait que beau­coup de monde mange trop de pro­téines dans nos socié­tés occi­den­tales ;
    — végé­ta­rien, par goût ou par dilemme moral (quand on prend conscience des condi­tions de pro­duc­tion de la majo­ri­té des pro­téines dis­po­nibles dans nos assiettes) :
    — végé­ta­lien, en gar­dant à l’es­prit que c’est un choix phi­lo­so­phique, car le corps humain n’est pas exac­te­ment prêt à cela, et qu’il fau­dra faire scru­pu­leu­se­ment atten­tion à ses apports nutri­tifs chaque jour : c’est extrê­me­ment contrai­gnant à mon sens, sur­tout si en plus, on décide d’al­ler au bout en n’u­ti­li­sant plus de cuir ani­mal :
    — les cru­di­vores, je n’ai pas encore appro­fon­di ma réflexion à ce sujet, mais ça m’a l’air encore plus galère que pour les végé­ta­liens.

  2. une maîtresse de CM1

    Le végé­ta­rien mange des salades à lon­gueur de jour­née… Bio­chi­miste dites-vous ? Ou sim­ple­ment aveu­glé de représentations/stéréotypes et/ou par les lob­bys indus­triels et phar­ma­ceu­tiques ! Et avant d’é­crire un article, ren­sei­gnez vous un peu plus, mon­sieur le bio­chi­miste geek..
    Quelle véhé­mence dans cet article, on sent bien que ça vient du coeur et des tripes, la viande rend appa­rem­ment plus aigri que la salade ! Car oui je pré­fère man­ger la “merde” de ma maman que de bouf­fer un cadavre en décom­po­si­tion.

  3. Où ai-je dis que le végé­ta­rien mange des salades à lon­gueur de jour­née ?
    J’é­tais bio­chi­miste dans la recherche publique, donc à d’autres les lob­bys.
    Sinon où sont vos argu­ments ?

    Avez-vous lu l’ar­ticle d’o­ri­gine ? Je ne cri­tique pas les végé­ta­riens mais cet article, il serait bon qu’une maî­tresse lise au mini­mum l’ar­ticle dont je parle.

    On PEUT s’im­po­ser un régime végé­ta­rien, mais affir­mer que l’homme EST végé­ta­rien, ce sont des conne­ries. Les argu­ments sont en lien dans l’ar­ticle (encore une fois, on lit un article et ses liens pour tout com­prendre, pas juste une réac­tion à chaud hors contexte).

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