Into the wild ou l’histoire d’un cercle vicieux — Le Blog de Cyrille BORNE

on a oublié que l’exi­gence n’est pas néces­sai­re­ment une contrainte, c’est ce qui per­met de tirer les gens vers le haut. Si les adultes ne sont pas là pour pous­ser les gosses, ils ne le feront pas tout seul

Source : Into the wild ou l’his­toire d’un cercle vicieux — Le Blog de Cyrille BORNE

Ha, j’en ai fait pleu­rer des gamins cette année. Je leur impose une grosse rigueur dans leur tra­vail. Je ne compte plus le nombre de feuilles arra­chées car mal col­lées, les pages de cahier arra­chées car j’es­time que l’é­lève se moque de moi, etc.

À chaque fois ça a un petit côté cho­quant pour les élèves, c’est la fin de leur monde. Regard droit dans les yeux : “J’a­vais pré­ve­nu que je ne vou­lais pas ça, ça ou ça ? Oui ?” “Oui…” “Alors arrête de pleu­rer la pro­chaine fois tu feras plus atten­tion, vas t’as­soir”.

Aujourd’­hui les feuilles sont tou­jours bien col­lées, les exer­cices bien pré­sen­tés, et je peux les féli­ci­ter en leur rap­pe­lant qu’a­vant j’é­tais obli­gé d’ar­ra­cher.

Belle évo­lu­tion.

Au début de l’an­née ils l’é­cri­vaient même pas sur les lignes de leur cahier. C’est dur le CE1 pour les élèves.