Metro 2033, la mort au bout du tunnel

Metro 2033 est un jeu vidéo libre­ment adap­té du roman épo­nyme.

Vous y incar­nez Artyom, dans un monde dévas­té par une guerre nucléaire. À la sur­face, l’air est conta­mi­né et des mons­truo­si­tés y vivent, les hommes s’étant réfu­giés dans le métro sou­ter­rain.

Il s’agit avant tout d’un jeu à ambiance : ici, on parle russe, on boit de la vod­ka, et on se bat à la kalash.

Il s’agit d’un FPS sor­ti en 2010.

Cela fait des années que je vou­lais faire ce jeu, l’ambiance sem­blait unique, à la fois immer­sive et impar­don­nable.

Hé bien ce jeu a été un grand plouf pour moi. Une grosse décep­tion.

La grande majo­ri­té du jeu a été ennuyeuse.

Ce qui ne va pas :

- L’histoire est incom­pré­hen­sible : le héros veut sau­ver son abris, donc il fait un détour incroyable pour trou­ver un autre abris qui refuse de l’aider, et va ensuite affron­ter des sortes d’extraterrestes. What ?? Et fin du jeu.

- Les affron­te­ments sont de deux types : contre les créa­tures (sacs à PV, ne redonnent pas de muni­tions, ils vous foncent des­sus comme des abru­tis, sur­nombre) et contre les humains (bien plus inté­res­sants mais com­bats très peu nom­breux). Mal­heu­reu­se­ment l’IA est inexis­tante, l’ennemi vous repè­re­ra dans un angle de mur, vous ver­ra à tra­vers les murs… Cela pour­rit toute ten­ta­tive d’infiltration. Alors que des élé­ments de game­play vous poussent à vous infil­trer : vous pou­vez éteindre les lumières, assom­mer dans le dos, etc.

- J’ai ren­con­tré plu­sieurs bugs, heu­reu­se­ment non blo­quants.

- Le jeu est très old school, le level desi­gn fait clai­re­ment jeu des années 90, type Sol­dier of For­tune. Il m’est arri­vé de tour­ner pen­dant 20 minutes dans un niveau pour trou­ver la sor­tie, voire de car­ré­ment cher­cher sur le net pour me déblo­quer. Ce qui gâche toute immer­sion. Sans comp­ter les pas­sages de pla­te­forme en vue FPS, juste non mer­ci. Avec par­fois des tech­niques digne de Unreal Tour­na­ment 2004. Cela n’a juste ça n’a rien à faire ici. Sans par­ler que par­fois cela arri­ve­ra à l’extérieur, où votre masque à gaz s’usera régu­liè­re­ment, rajou­tant une pres­sion non néces­saire.

- Le jeu vous empreint de mys­tères, mais ne répond pas à ces ques­tions.

- La fin. Elle est juste, com­ment dire… nulle… Il s’agit en plus d’une ciné­ma­tique pré cal­cu­lée avec une réso­lu­tion très faible, et blo­quée à 30 FPS. Ça pique juste les yeux et gâche encore une fois toute immer­sion.

Il y a eu une suite, Last Light, je ne sais pas si elle cor­rige tous ces défauts, mais j’ai clai­re­ment du mal à com­prendre tout l’engouement autour de ce jeu, un Stal­ker est beau­coup mieux fini, et il s’agit en plus d’un monde ouvert…

Bref, je ne recom­mande pas.

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