Le miel, c’est du vol — Les petits liens d’Alda

« Une des méthodes fré­quem­ment uti­li­sées pour trou­ver des lignées dociles consiste à insé­mi­ner arti­fi­ciel­le­ment des reines avec le sperme d’un mâle. Le sperme est col­lec­té à la micro­se­ringue en déca­pi­tant le mâle et en pres­sant son abdo­men afin d’obtenir une éja­cu­la­tion com­plète. La reine, quant à elle, est anes­thé­siée et main­te­nue dans un tube de verre d’où dépasse l’extrémité de son abdo­men, dont l’orifice géni­tal est gar­dé ouvert par des écar­teurs. La seringue est alors intro­duite dans l’orifice pour injec­ter le sperme choi­si. Faut-il pré­ci­ser ce que l’extrême minu­tie néces­saire induit comme ratés ? »

« L’enfumage est une tech­nique plus ou moins bien maî­tri­sée qui consiste à affai­blir les abeilles à l’aide d’une fumée blanche et épaisse, issue de gra­nu­lés du com­merce, de copeaux de bois ou d’herbe sèche par exemple, pour ins­pec­ter et mani­pu­ler leur essaim, leur ruche, leur reine et pré­le­ver leurs pro­duits.

L’enfumage est par­fois asso­cié à l’administration de nitrate d’ammonium que l’on brûle simul­ta­né­ment dans l’enfumoir. Cette fumée est envoyée dans la ruche où les abeilles, para­ly­sées, tombent inertes pen­dant une dizaine de minutes. »

« L’exploitation inten­sive et le nour­ris­se­ment par sub­sti­tu­tion d’un sirop à base de sucre au miel nuisent consi­dé­ra­ble­ment à l’espérance de vie des abeilles. Le miel et le pol­len consti­tuent en théo­rie la prin­ci­pale ali­men­ta­tion de l’ensemble de la colo­nie. En théo­rie seule­ment, puisque les api­cul­teurs les pré­lèvent en très grandes quan­ti­tés, jusqu’aux rayons des corps de ruche, tout contre le nid à cou­vain, pour com­mer­cia­li­ser et ren­ta­bi­li­ser au maxi­mum. Par consé­quent, l’essentiel de l’alimentation d’une ruche pen­dant la plus grande par­tie de l’année consiste en un sirop à base de sucre indus­triel de canne, de maïs ou de blé, sou­vent OGM, bour­ré de pes­ti­cides et de com­plé­ments ali­men­taires. »

« Les tech­niques employées consistent à accroître les popu­la­tions d’abeilles au prin­temps, afin d’obtenir en été une grande popu­la­tion de buti­neuses que l’on sou­met à la trans­hu­mance pro­gram­mée. En fin de sai­son, les abeilles sont trop nom­breuses pour être ren­tables. On en éli­mine une par­tie pour l’hiver. »

Source : Le miel, c’est du vol — Les petits liens d’Al­da

Hé bin c’est sym­pa…

A voir aussi

Utiliser une Kobo anonymement : activer sans compte, retirer le logo Fnac, bloquer la collecte

Source : mart‑e — Acti­ver une liseuse Kobo sans compte Mer­ci pour toutes ces infos, elles …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *